Community Manager B2C vs Community Manager B2B. Voilà un titre qui donne le ton sur 2 univers différents.
A la clé, des compétences et une approche qui souligne la maturité et le professionnalisme des profils rencontrés.
Le Community Manager B2C
On est ici en mode travail orienté sur le consommateur principalement. On est face à des profils de community manager qui ne sont pas directement liés aux résultats de l’entreprise, et pour lesquels on aura le sentiment d’un terrain de travail beaucoup plus large. C’est généralement dans cet univers qu’on recense la plupart des buzz et des fails rencontrés. Est-ce un manque de maturité ? Un problème d’encadrement ? Toujours est-il que la liberté d’expression au travers de la communication online s’élargit un peu trop par moment. On découvre des pratiques peu communes et pas forcément engageantes à la simple lecture d’un message truffée de non sens, et d’expressions déplacées pour un monde de communicants.
Le B2C est pourtant cette passerelle directe vers le consommateur
Même s’il est vrai qu’un langage approprié est souvent à placer comme fondement, le community manager peut s’ajuster avec des mots usuels tout en usant de fun !
On s’évade dans les tweets ! avec un problème qui me semble important à souligner, on communique tout de même au nom de la marque et en deçà avec un nom / prénom, qui s’il n’est pas un avatar peut engendrer des problèmes dans la suite. Les nombreux community managers croisés sur les réseaux sociaux et plus spécialement Twitter, ouvrent un bal laissant place à une forme de compétition, intelligemment employée pour certains et pas vraiment pour d’autres. On appréciera grandement la mise en scène entre Oasis et Warner qui reste un modèle à suivre et une référence fraichement révélée sur le réseau à l’oiseau bleu. De l’autre côté on recensera avec humour et parfois mépris, les tweets salaces qui montrent un grand décalage en matière de communication… lequel de ces 2 exemples aura la plus belle faveur des internautes ? Il y aurait donc les bons community managers d’un côté et les amateurs de l’autre ! Chacun est juge de ce qu’il voit circuler sur les réseaux sociaux. Le côté dommageable est la médiatisation des 2 angles de vision, elle semble quasiment égale dans les partages et draine un mouvement relayé à vitesse grand V. Est-il préférable de relayer les bonnes pratiques, plutôt que faire de la pub indirectement aux mauvaises ? La forme de community management se divise alors en 2 clans.
De mon point de vue, il est plutôt intéressant de décortiquer une mise en scène comme celle de Warner et Oasis, que de chercher à comprendre un comportement décalé sur le community manager œuvrant pour la chaine de Bagels. C’est mon humble avis ! C’est loin d’être le pire exemple, mais il correspond à une forme de langage rencontrée sur les réseaux, et au nom d’une marque tout de même !
Le community management en B2B semble donc beaucoup plus libre, du fait peut-être d’un manque d’encadrement et de maturité tant digital au sein de la structure, que du profil manipulant le contenu. Si vous aimez le fun allez-y ! mais usez de bon sens et de créativité intelligemment employé si vous avez une certaine liberté. Faites valider vos créations, c’est parfois préférable et plutôt respectable.
A suivre !
Le Community Manager B2B
Pas grand chose à dire me direz-vous… plus discret ! le community manager en B2B a un avantage certain sur sa position en entreprise.
Le community manager B2B est souvent sensibilisé à la notion de rentabilité de la structure dans laquelle il évolue.
Cela montre déjà un niveau de maturité différent, car il y a un intérêt au delà de l’aspect communication. Il est plutôt mi community manager, mi webmarketeur, et son message professionnel reste souvent sur un mode de communication très orienté produit et ou service. Il fait connaitre sa structure, ce qu’elle propose et recueille l’information pour l’analyser. On a ici affaire à un community management posé et s’octroyant moins de décalage, même s’ils existent tout de même. On peut noter un profil proche de marketeurs, car il est souvent rattaché au marketing et à la communication au sein de l’entreprise. Il est important pour lui de conserver une direction stratégique sur le message et le contenu à diffuser. La liberté est moindre et le travail est d’avantage cadré.
Il est certain que pour le community manager ayant un côté créatif à mettre à profit, il est parfois préférable d’aller du côté du B2C, sans vouloir dire qu’en B2B la créativité n’existe pas… elle est moindre.
Entre professionnels on a très peu besoin de passer par du fun, sauf quand la communication s’élargit aux consommateurs en même temps. Dans un certain sens on peut comparer le community manager B2B à un community manager B2C qui aurait un plan stratégique précis à suivre et une communication maitrisée. Le seul point étant qu’en B2B, il y a moins de dérapages, surtout en terme de langage. Je ne dis pas qu’ils sont inexistants mais certainement plus rares.
En conclusion ce petit billet montre juste 2 mondes et une approche succincte d’un community management différent. Ça pourra aider au travers d’une lecture à savoir où se placera le community manager, qui arrivera sur le marché du travail… B2B ou B2C ? Telle est la question à se poser, tout en ayant des notion plus approfondies en marketing digital dans la branche B2B.